Souvenirs...
Parti pendant deux semaines pour "respirer" le bon air chargé de poussière de craie en Champagne, j'ai du supporter certains de mes abrutis de collègues !
Que faire pendant quatre jours où eux ils sont partis faire la guéguerre ! Regarder des films sur mon pc, jouer, écouter de la musique...pas très passionnant, surtout quand on voit la gueule du "camping".
Lit de camp bien bruyant quand on se tourne, tente de six aérée par les courants d'air qui arrivent sur la figure, douches plus ou moins collective situées à trois cent mètres si ce n'est plus et il faut voir l'état, toilettes à la turc plus proches que les douches mais il ne faut pas avoir une envie présente...lavabos (bâtiment à une dizaine de mètres des toilettes) ou plutôt abreuvoirs à bétail, voilà le décors planté !
Alors pour faire passer le temps on essaie de s'occuper comme on peut, on joue sur nos pc, on regarde des films qui "bougent" pour éviter de comater. C'est pas le top. La fatigue nous gagne rapidement car les nuits sont fraîches et humides, les réveils difficiles car pour sortir de son sac de couchage bien chaud il faut une sacrée motivation !
On s'habille vite fait (le survêtement c'est plus rapide...), on boit un café (soluble) et direction les lavabos pour un rasage "à l'arrache". Café-clope, on traîne un peu et on va s'habiller...ça pique sévère ce matin, le brouillard stagne et le soleil a du mal à percer ! Et ça me rappelle des nuits d'hiver où je "zonais" dans les rues avec une bande de crânes rasés à la sortie d'un troquet peu recommandable ou d'un bistrot miteux ou alors à la sortie d'une soirée goth...sacrées soirées d'ailleurs, à picoler et à mater les petites gothiques à moitié à poil que l'on entrainait parfois dans un coin noir (la salle était déjà bien sombre) pour un coup vite fait...pour l'hygiène disaient certains. Bref après la fermeture on vadrouillait dans les rues, en faisant des commentaires sur les heures précédentes ou se rappelant d'autres soirées. On tourne dans les ruelles tels une meute de loups à la recherche d'une proie...oui mais quelle proie? un pauvre mec bourré qui n'a rien demandé, la bande de racailles qui va nous provoquait pour que ça finisse en baston? faire fuir la clientèle des prostituées sierra-léonaise?....
Aujourd'hui je me pose encore la question, pourquoi est-ce qu'on errait comme ça dans les rues? pour montrer que nous "occupions la place"? Je ne sais pas ou bien je ne sais plus...seuls me reviennent les souvenirs de ces soirées goths ou électro-goths où les demoiselles étaient plus ravissantes les unes que les autres et lorsque j'avais un peu de chance le coup d'un soir se transformait en une petite histoire de cul ou de coeur parfois les deux...il me parait loin ce temps là, dix années ! Je ne les regrette pas car elles sont chargées de souvenirs à la fois bons et mauvais.
Si je pouvais remonter dans le temps, j'essaierais de zapper certains évênement pour ne revivre que les meilleurs...impossible alors je garde ces souvenirs !
Lit de camp bien bruyant quand on se tourne, tente de six aérée par les courants d'air qui arrivent sur la figure, douches plus ou moins collective situées à trois cent mètres si ce n'est plus et il faut voir l'état, toilettes à la turc plus proches que les douches mais il ne faut pas avoir une envie présente...lavabos (bâtiment à une dizaine de mètres des toilettes) ou plutôt abreuvoirs à bétail, voilà le décors planté !
Alors pour faire passer le temps on essaie de s'occuper comme on peut, on joue sur nos pc, on regarde des films qui "bougent" pour éviter de comater. C'est pas le top. La fatigue nous gagne rapidement car les nuits sont fraîches et humides, les réveils difficiles car pour sortir de son sac de couchage bien chaud il faut une sacrée motivation !
On s'habille vite fait (le survêtement c'est plus rapide...), on boit un café (soluble) et direction les lavabos pour un rasage "à l'arrache". Café-clope, on traîne un peu et on va s'habiller...ça pique sévère ce matin, le brouillard stagne et le soleil a du mal à percer ! Et ça me rappelle des nuits d'hiver où je "zonais" dans les rues avec une bande de crânes rasés à la sortie d'un troquet peu recommandable ou d'un bistrot miteux ou alors à la sortie d'une soirée goth...sacrées soirées d'ailleurs, à picoler et à mater les petites gothiques à moitié à poil que l'on entrainait parfois dans un coin noir (la salle était déjà bien sombre) pour un coup vite fait...pour l'hygiène disaient certains. Bref après la fermeture on vadrouillait dans les rues, en faisant des commentaires sur les heures précédentes ou se rappelant d'autres soirées. On tourne dans les ruelles tels une meute de loups à la recherche d'une proie...oui mais quelle proie? un pauvre mec bourré qui n'a rien demandé, la bande de racailles qui va nous provoquait pour que ça finisse en baston? faire fuir la clientèle des prostituées sierra-léonaise?....
Aujourd'hui je me pose encore la question, pourquoi est-ce qu'on errait comme ça dans les rues? pour montrer que nous "occupions la place"? Je ne sais pas ou bien je ne sais plus...seuls me reviennent les souvenirs de ces soirées goths ou électro-goths où les demoiselles étaient plus ravissantes les unes que les autres et lorsque j'avais un peu de chance le coup d'un soir se transformait en une petite histoire de cul ou de coeur parfois les deux...il me parait loin ce temps là, dix années ! Je ne les regrette pas car elles sont chargées de souvenirs à la fois bons et mauvais.
Si je pouvais remonter dans le temps, j'essaierais de zapper certains évênement pour ne revivre que les meilleurs...impossible alors je garde ces souvenirs !